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Le dépistage des IST* est désormais prise en charge ET sans ordonnance !

Il est désormais possible de dépister gratuitement ** les infections suivantes :

Chlamydia trachomatis

Neisseria gonorrhoeae

Treponema pallidum (syphilis)

• Virus de l'hépatite B

• VIH

* IST : Infections Sexuellement Transmissibles.

**Conformément au décret n° 2024-725 du 5 juillet 2024, le dépistage sans ordonnance de ces IST devient gratuit, sans avance de frais, pour tous les assurés.

Vous avez - de 26 ans ? pour que le test soit pris en charge à 100%, munissez vous de votre carte vitale.

Vous avez + de 26 ans ? pour que le test soit pris en charge à 100%, munissez vous de votre carte vitale et de votre carte de mutuelle.


Le dépistage régulier des IST est important en cas de multiplication des partenaires sexuel et à chaque souhait d’arrêter l’usage du préservatif avec un nouveau partenaire régulier (En effet beaucoup d’IST n'ont pas ou peu de symptômes).

Le préservatif reste un moyen simple pour vous protéger du VIH et des autres Infections Sexuellement Transmissibles (syphilis, gonococcie, chlamydiae, herpès génital, hépatite B, etc.).

Attention : une contraception (pilule, spermicides, dispositif intra-utérin…) ne protège pas des IST.

Pour le VIH : Un test négatif signifie que vous n'êtes pas infecté(e) par le VIH si votre dernier rapport sexuel sans protection date de 6 semaines ou plus. S'il est plus récent, refaites−vous tester 6 semaines après la date de ce rapport à risque pour confirmer votre négativité. Si votre dernier rapport sans protection date de moins de 48 heures, rendez−vous aux urgences d'un hôpital ou dans un CeGiDD où un traitement préventif d'urgence pourra être envisagé. Si vous avez des partenaires sexuel(le)s occasionnel(le)s, faites le test régulièrement. Plus d'informations sur la fréquence de dépistage adaptée à votre situation, avec ou sans ordonnance sur www.ameli.fr/assure/sante/themes/vih/depistage. Pour y penser, pensez à programmer un rappel sur votre téléphone. Vous pouvez également créer une alerte sur jemedepiste.com en particulier pour les personnes particulièrement exposées.

La vaccination contre l'hépatite B et les infections à papillomavirus (HPV) est un moyen simple et efficace de prévention.

Autres moyens de prévention : La PrEP (prophylaxie pré−exposition) est un médicament permettant de réduire le risque d'être infecté(e) par le VIH. Demandez conseil à votre médecin traitant ou à défaut votre biologiste sur les méthodes de prévention adaptées à votre situation (dépistage IST/VIH et leur fréquence, préservatifs, PrEP, etc).

LES PRINCIPALES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES (IST)

(BACTERIENNES/PARASITAIRES/VIRALES)

La chlamydiose :

Elle est due à une bactérie (Chlamydia trachomatis) qui se transmet très facilement lors d’un rapport sexuel même sans pénétration (un contact peau à peau peut suffire). Elle est extrêmement répandue, en particulier chez les moins de 25 ans, et passe le plus souvent inaperçue. Si elle n’est pas traitée, elle peut être responsable d’une stérilité (féminine) ou de grossesses extra-utérines.

La blennorragie gonococcique ou « chaude-pisse » :

Cette infection due à une bactérie Neisseria gonorrhoeae, provoque des brûlures et/ou un écoulement jaune par la verge, le vagin ou l'anus. Cette infection se transmet lors de rapports sexuels, bucco-génitaux, vaginaux ou anaux. Elle provoque chez l’homme une inflammation particulièrement douloureuse de l’urètre. Chez la femme, l’infection est asymptomatique dans près de trois cas sur quatre. Si elle n’est pas traitée, des complications peuvent apparaitre en se propageant aux articulations ou être responsable de stérilité.

La Syphilis :

Cette affection due à une bactérie (Treponema Pallidum). Elle se manifeste le plus souvent par une petite plaie indolore sur les organes génitaux (appelée chancre syphilitique). Si elle n’est pas traitée, cette IST peut, à long terme, provoquer des lésions neurologiques, cutanées, des troubles cardio-vasculaires.

La Trichomonose : due à un parasite (Trichomonas vaginalis) & La Mycoplasmose : due à une bactérie (Mycoplasma genitalium), peuvent passer inaperçues et menacer la fertilité si elles ne sont pas traitées.

L’infection au VIH :

Ce virus transmis par voie sexuelle lors de rapports vaginaux, buccaux ou anaux non protégés et lorsqu’il y a échange de sang (Accident d’exposition au sang / grossesse /accouchement / allaitement). Le VIH s’attaque spécifiquement aux lymphocytes CD4, cellules essentielles de notre système immunitaire. L’infection peut rester silencieuse, sans symptômes pendant plusieurs années. Durant cette phase, le virus est présent et les personnes infectées restent contagieuses. Le VIH affaibli progressivement le système immunitaire puis d’autres symptômes vont apparaitre : perte de poids, infections de la peau, toux, fièvre et diarrhées. En l’absence de traitement, la maladie évolue vers le SIDA, stade ultime de l’infection par le VIH.

L’infection par les papillomavirus humains (HPV) :

C’est l’IST la plus fréquente (80 % des femmes présentent une infection à HPV à un moment de leur vie). Elle n’entraine pas de symptôme et guérit en quelques mois, le plus souvent. Cependant, dans 10 % des cas, le virus persiste dans l’organisme et peut être responsable selon le type d’HPV, de lésions bénignes (verrues génitales) ou malignes (lésions précancéreuses et cancéreuses notamment du col de l’utérus).

L’hépatite B :

Le virus de l’hépatite B (VHB) altère principalement le foie et engendre de la fatigue, de la fièvre, des troubles intestinaux ou encore des douleurs musculaires. L’évolution vers l’hépatite B chronique non dépistée et non traitée, peut entrainer une cirrhose hépatique et un cancer du foie.

L’hépatite C :

Le virus de l’hépatite C (VHC) se transmet principalement par voie sanguine et plus rarement par voie sexuelle. Cette dernière serait favorisée lors des règles ou en présence de lésions génitales dues à une autre IST. Elle peut également entraîner une destruction du foie si elle n’est pas traitée correctement.

L’herpès génital :

Le virus HSV (herpès simplex virus) est responsable d’infections de la partie supérieure (bouche, yeux) ou inférieure du corps (organes génitaux, anus) se manifestant par des petites vésicules douloureuses, accompagnées parfois de fièvre, de maux de tête ou de douleurs en urinant. Les traitements disponibles peuvent atténuer les crises mais il n’est pas possible d’en guérir car le virus reste latent dans l’organisme, à vie ; l’infection se manifeste par poussées, souvent lors de périodes de stress. L’herpès génital se dépiste par PCR après prélèvement de vésicule ou à l’aide de la sérologie.

Sources :

- OMS

- Sida-info-services

- Institut pasteur

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